FLASH INFO – Suite aux deux explosions qui ont endeuillé Beyrouth le mardi 4 août 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes annonce mobiliser 50 000 euros sur son fonds d’urgence. Une somme à destination des ONG qui interviendront sur le terrain pour aider les services de secours libanais.
Selon les derniers chiffres de la croix rouge, c’est plus
d’une centaine de personnes qui a perdu la vie suite à la catastrophe en plein cœur de la capitale libanaise. Un incident dû a l’explosion de 2750 tonnes de nitrates d’ammonium. Le produit était déjà à l’origine de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en 2001.
« Alors que le Liban fait face à un contexte géopolitique chaotique et une crise économique et sociale profonde, cette catastrophe requiert toute notre solidarité et tout notre soutien », écrit Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Au lendemain des explosions, 50 000 euros sont donc débloqués sur le fonds d’urgence régional. La somme sera confiée aux ONG qui se rendent sur place pour aider les secours.
La région rappelle les liens qui l’unit au Liban, ainsi que ses grands axes de partenariats. Tels que le développement économique, ou encore le plan d’action régional d’aide aux chrétiens d’orient. En plus de l’enveloppe de 50 000 euros, elle précise encore qu’une aide spécifique sera apportée aux dispensaires de la ville.
A Grenoble, Emmanuel Carroz, adjoint en charge des Coopérations internationales, a également tenu à témoigner de son soutien aux victimes de l’explosion. « Grenoble, terre d’accueil, d’ouverture sur le monde et de solidarités, apporte son plein soutien aux Beyrouthins et aux Beyrouthines ainsi qu’à toutes les Libanaises et à tous les Libanais résidant au Liban ou à travers le monde, et notamment au sein de l’agglomération grenobloise », déclare l’élu.
CB