EN BREF – Le président du groupe RN d’Échirolles a fait part de son mécontentement après l’organisation, vendredi 31 juillet, de la cérémonie de l’Aïd al-Adha au stade Pablo-Picasso d’Échirolles. Alexis Jolly soupçonne celle-ci de s'être tenue illégalement, et dénonce « l’inaction» de la mairie face au « communautarisme » et à l'insécurité.
Vendredi 31 juillet avait lieu la traditionnelle fête religieuse musulmane de l'Aïd al-Adha, dite fête du sacrifice. Si la cérémonie devait initialement se tenir à Alpexpo, celle-ci a dû trouver d'autres lieux de réunion pour cause du Covid-19.
Les fidèles ont ainsi été répartis dans différents stades à ciel ouvert de Grenoble et de l'agglomération. Et ceci pour que puissent s'organiser des prières collectives avec moins de 5 000 personnes, et le respect les règles de distanciation.
Les sites concernés ? À Grenoble, le stade du Village olympique, le stade Raymond Espagnac de Teisseire, le stade Vaucanson de Mistral et la stade Salvador Allende de l'Alma. Et dans l'agglomération, les stades Pablo-Picasso à Echirolles, Auguste-Delaune à Saint-Martin-d'Hères, Pierre-de-Coubertin à Fontaine. Enfin, dans le Pays Voironnais, c'est le Centre nature et loisirs de Chirens qui a accueilli les fidèles.
Au stade Pablo-Picasso d'Échirolles, la cérémonie s'est déroulée en présence d'Amandine Demore, première adjointe de la Ville, et de Paul Efona, pasteur de l’église Baptise. Les organisateurs avaient également invité d'autres élus locaux au rassemblement. Les prières ont eu lieu toute la matinée. À l’entrée du stade, les fidèles pouvaient disposer de gel hydroalcoolique et le port du masque était obligatoire.
De la légalité de la cérémonie au « communautarisme »
Dans une lettre ouverte, Alexis Jolly, président du groupe Rassemblement national d’Échirolles, pose la question de la légalité de cette manifestation. « L’occupation de ce bien municipal par des personnes nécessite, d’une part, la déclaration en préfecture de l’Isère, d’autre part, la signature d’une convention d’occupation entre la municipalité et l’association organisatrice qui ne peut faire l’objet d’une gratuité », écrit-il.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 48 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous