FIL INFO – À Sassenage, les parents d’élèves de l’école Rivoire de la Dame réclament l’ouverture d’une cinquième classe à la rentrée pour faire face à l’arrivée d’élèves supplémentaires dans l’établissement. Une cinquantaine d’entre eux se sont réunis ce vendredi 3 juillet pour faire entendre leur voix.
Dernier jour d’école anxiogène pour les parents d’élèves de l’école Rivoire de la Dame à Sassenage, alors que la rentrée prochaine s’annonce sous le signe de l’incertitude. Une cinquantaine d’entre eux s’est ainsi réunie ce vendredi 3 juillet pour réclamer l’ouverture d’une cinquième classe au sein de l’école. Ils ont également lancé une pétition en ligne qui dépassait les 300 signatures lors de la publication de cet article.
En effet, l’école accueille des élèves de maternelle et de primaire répartis dans quatre classes multi-niveaux. Ce système fonctionnait cahin-caha jusqu’à présent avec 108 élèves, mais leur nombre va en s’accroissant. Une dizaine d’élèves supplémentaires est déjà annoncée pour septembre et la liste des nouveaux inscrits pourrait encore s’allonger.
Une augmentation des inscriptions qui s’explique par la construction de nouveaux logements à proximité de l’école, selon Benoît Durand, délégué des parents d’élèves.
« Le rectorat savait que ça signifiait l’arrivée de nouvelles familles lorsque les travaux ont commencé et a quand même décidé de fermer une classe en 2018 », s’agace-t-il.
Si rien n’est fait d’ici septembre, les cours se feront, avec différents niveaux par classe, à trente élèves en moyenne. « C’est contraire au souhait d’Emmanuel Macron qui ne voulait pas plus de vingt-quatre élèves par classe. Une volonté que le rectorat avait d’ailleurs annoncé vouloir suivre en avril », affirme Benoît Durand.
Une situation encore compliquée par l’épidémie de Covid-19
Alors que les décisions d’ouvrir et de fermer des classes se prennent habituellement en juin, l’épidémie de Covid-19 a tout bouleversé. Les parents seront donc fixés en… septembre. La crise sanitaire a en effet chamboulé le quotidien de cette petite école qui, pour continuer d’enseigner aux enfants, a dû encore diviser les classes et les répartir par niveaux.
“Si ça perdure à partir de septembre, il est évident qu’avec quatre classes, avec les restrictions et les mesures de distanciation sociale, tous les enfants ne pourront pas venir », estime Benoît Durand.
Contacté lors de la rédaction de cet article, le rectorat de l’Isère n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Thomas Imbert