EN BREF – Lancée en octobre 2019, Sicklo veut rendre la livraison de repas à domicile plus éthique. Son but : salarier ses employés pour leur offrir une meilleure protection sociale. Mais aussi favoriser l’économie verte. Et la période de confinement a donné un coup de pédale à son activité.
Jackpot pour les applications de livraison de repas à domicile. Avec le confinement, c’était le seul moyen pour les restaurants de continuer à fonctionner. Le nombre de commandes a donc logiquement explosé dans l’agglomération. Sicklo tire notamment son épingle du jeu.
La jeune association grenobloise de livraison de repas se veut plus éthique que ses concurrents, comme UberEats ou Delivroo. « Avant de se lancer, on travaillait pour ces plateformes », confie Adrien Claude, un des fondateurs. « On a vu nos conditions de travail se dégrader et a décidé de dire stop. »
En effet, le statut d’autoentrepreneur, mis en avant comme un gage de liberté par ces applications, présente de nombreux inconvénients. « Malgré un type de métier très accidentogène, avec beaucoup de risques de se faire renverser par une voiture, la protection sociale est très limitée. Si on a un accident, il n’y a aucune indemnité ni aucune prise en charge des soins », dénonce Adrien Claude.
« L’objectif est de passer en Scop »
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