FOCUS — La Papothèque refuse de voir ses difficultés “récupérées” par quelque mouvement politique que ce soit. Après avoir été fermement défendue par Alain Carignon devant le conseil municipal de Grenoble, l'association déclare refuser de devenir « l'instrument des clivages de campagne électorale ». Tout en déplorant le conflit qui l'oppose à Actis, sur fond d'une dette de loyer de 7 000 euros.
La Papothèque, “vedette” du conseil municipal de Grenoble… malgré elle ? Le 18 mai dernier, en marge des débats sur le déconfinement, Alain Carignon a volé au secours de l'association. Et demandé à la Ville de régler la dette de 7 000 euros qu'elle a vis-à-vis à Actis. Ou encore à Éric Piolle, maire de Grenoble et président du bailleur social, d'intercéder pour que cessent les poursuites contre le local.
De quoi amener la Papothèque à publier un communiqué sur Facebook pour spécifier qu'elle « n'adhère à aucun parti politique ». Pas question de devenir « l'instrument des clivages de campagne électorale », écrit l'association.
Avant d'insister pour mieux mettre les points sur les i : « Nous ne voulons pas être associés à un bord politique, une appartenance quelconque. » Et de se revendiquer plus que jamais « ouverte à tous ».
Vifs échanges sur la Papothèque au conseil municipal
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