EN BREF – Des scientifiques grenoblois de l’Institut pour l’avancée des biosciences ont montré comment les parasites responsables de la toxoplasmose et du paludisme pouvaient « ressentir » l’état nutritionnel de leur hôte. Et, partant de là, mettre en place un programme métabolique unique assurant leur survie. Des résultats ouvrant de nouvelles voies thérapeutiques parus dans la revue Cell reports le 17 mars dernier.
Plusieurs centaines de millions de personnes sont infectées chaque année par des parasites du groupe Apicomplexa. Au nombre de ces derniers, Toxoplasma gondii et Plasmodium falciparum, respectivement responsables de la toxoplasmose et du paludisme (ou malaria). Ces maladies causent chaque année la mort de près d’un million de personnes, pour la plupart des enfants ou patients immunodéprimés.
Des chercheurs grenoblois de l’Institut pour l’avancée des biosciences (IAB)4IAB : CNRS/Inserm/UGA viennent d’ouvrir une nouvelle voie dans la lutte contre ces parasites. Comment ? En révélant l’existence d’un lien entre notre état de santé, notre alimentation et la propagation de ces maladies infectieuses et chroniques. Avec, à la clé, la perspective de nouvelles voies thérapeutiques ciblées sur le parasite.
Les résultats de cette étude réalisée en collaboration avec l’université australienne de Melbourne, ont été publiés dans la revue Cell reports le 17 mars dernier.
Le parasites “ressentent” l’état de santé de l’hôte
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