FOCUS – Le premier conseil municipal “confiné” de Grenoble s’est tenu en visioconférence lundi 20 avril. Les élus ont pu valider les actions mises en place par la Ville de Grenoble depuis les premières mesures de confinement. L’occasion pour l’élu d’opposition Guy Tuscher de demander plus à la Ville. Et pour le conseiller municipal Alain Carignon, autoproclamé « premier opposant », de la juger pusillanime.
Dans la forme comme dans le fond, le conseil municipal de Grenoble du lundi 20 avril n’a ressemblé à aucun autre. Pour la première fois de son histoire, la réunion mensuelle entre élus se déroulait entièrement en vidéo-conférence. Confinement oblige, c’est via la plateforme StarLeaf que le maire de Grenoble a fait face aux membres de la majorité comme de l’opposition. Quitte à se voir attribuer par le site de visioconférence le statut singulier de « présentateur ».
À l’ordre du jour, une seule délibération d’administration générale : les « actions mises en place par la Ville face à la pandémie ». Les conseillers municipaux étaient ainsi invités à valider les initiatives prises par la municipalité depuis la mi-mars. Des initiatives dont les présidents des groupes politiques avaient été régulièrement informés par le maire. Qui a par ailleurs présenté ces mêmes mesures lors de ses points d’étape avec la presse.
Guy Tuscher attend plus de la Ville
L’union communale est-elle au rendez-vous ? Certes, aucun élu ne conteste la nécessité des actions menées par la Ville. Pour autant, Mireille d’Ornano fait preuve d’un optimisme débordant en jugeant que « devant l’adversité, il n’y a plus vraiment de divergences politiques ». Car, sans surprise, l’élu “dissident” Guy Tuscher et le candidat aux municipales de Grenoble Alain Carignon se sont tous deux rappelés au bon souvenir d’Éric Piolle.
Premier coup d’éclat sur le chemin du sauvetage de la planète pendant que d’autres trouvent des solutions pour approvisionner ou fabriquer des masques : la demande au préfet de pouvoir ré-ouvrir les merceries.
Hyper impressionnant de la part d’un ex cadre en logistique.
J’adore la brosse à reliure permanente concernant le travail des « services ». J’aimerai pourtant connaître le nombre d’agents publics qui sont en arrêt maladie depuis le début du confinement, et surtout connaître le nombre d’employés municipaux en début et en fin de mandat.
D’autre part les élus peuvent dire ce qu’ils veulent mais où se trouve l’information concernant l’état des EHPAD municipaux, la situation des centres d’hébergement, des sdf, etc.
Au fond, cette situation doit faire plaisir aux partisans de la décroissance punitive.