FOCUS – En dépit du confinement, les 66 000 étudiants de Université Grenoble Alpes vont passer des examens d’ici début juillet pour valider leur année. Des évaluations à distance qui déclenchent une fronde de la part de syndicats nationaux et collectifs locaux. Ces derniers réclament la validation automatique du deuxième semestre pour tous au nom de l’équité entre les étudiants.
Les examens des étudiants de l’Université Grenoble Alpes sont maintenus malgré le confinement. Mais, situation exceptionnelle oblige, ceux-ci seront organisés à distance, suivant la volonté du Conseil de la formation et de la vie étudiante (CFVU) de l’Université du 14 avril dernier.
S’agissant des épreuves écrites, il n’y aura pas de devoir à rédiger en temps limité, comme lors des partiels habituels. L’évaluation pourra prendre la forme de questionnaires à choix multiples en ligne ou de « devoirs maison », à préparer dans un délai allant de vingt-quatre heures à plusieurs jours. Des oraux pourront aussi être organisés, là encore avec un délai permettant de s’adapter aux différentes situations des étudiants.
« Mettre en pratique ce qu’on a appris »
La tenue d’examens en ligne ne fait toutefois pas l’unanimité. C’est la fédération étudiante InterAsso Grenoble Alpes, ayant recueilli 70 % des voix aux élections universitaires, qui a poussé en faveur de leur tenue.
« Les étudiants ont besoin de maintenir la dimension formative des partiels, considère en effet Naomi Sicard, 1re vice-présidente d’InterAsso Grenoble Alpes. Des partiels dont l’esprit est par ailleurs assez éloigné des évaluations habituelles. « Ce n’est pas grave si les étudiants vont regarder dans leurs cours pendant leurs devoirs écrits. L’important est qu’ils puissent mettre en pratique ce qu’ils ont appris. »
Des examens hors des clous réglementaires ?
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