FOCUS - En Isère, entreprises et industriels se mobilisent pour récupérer et fabriquer masques et gel ou solution hydro-alcoolique pour les soignants. Et tentent de pallier en urgence les carences de l'État… en attendant les investissements massifs annoncés par Emmanuel Macron pour refaire les stocks et tenter de juguler l'épidémie de Covid-19.
Les dons et fabrications de masques se multiplient pour refaire les stocks. © Centre hospitalier universitaire Grenoble-Alpes
Alors que les masques et gel hydro-alcoolique manquent toujours à l'appel pour juguler l'épidémie de Covid-19, des entreprises iséroises piochent dans leurs stocks.
Le cimentier Vicat a ainsi fait don de 5 000 masques FFP2 à l'hôpital de Bourgoin-Jallieu et de 10 000 masques chirurgicaux à l'Agence régionale de santé (ARS). Quant à sa filiale, les papeteries de Vizille, elle a fait suivre 50 litres de gel hydro-alcoolique au CHU de Grenoble.
Les Chartreux, par le biais de leur société Chartreuse Diffusion basée à Voiron, ont de leur côté mis à la disposition du CHU de Grenoble – à sa demande – 10 000 litres d’alcool pur habituellement utilisé pour fabriquer les liqueurs. Soit l’équivalent de 25 000 bouteilles de Chartreuse qui ne seront pas produites.
À Coublevie, l'entreprise Antésite connue pour son concentré à base de réglisse a prévu de transformer son outil de production pour, elle aussi, fabriquer du gel hydro-alcoolique qui ira notamment à l'hôpital de Voiron et aux Petits frères des pauvres.
À Jarrie, Arkéma fournit le peroxyde d'hydrogène du gel hydro-alcoolique
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