FIL INFO – La liste de Laurent Amadieu (EELV) arrive en tête à Saint-Égrève avec 49,27 % des voix exprimées. Ses adversaires, Benjamin Coiffard et Emmanuel Roux, remportent respectivement 30,48 % et 20,23 % des suffrages.
Laurent Amadieu, à la tête de sa liste divers gauche « Ensemble pour demain », domine ce premier tour des municipales à Saint-Égrève. Et arrive à un cheveu de remporter directement la mairie, avec 49,27 % des votes exprimés (et 39 % de participation seulement).
Le candidat est soutenu par les trois élus du groupe d’opposition de la municipalité sortante, Jean-Marcel Puech, Françoise Charavin (deuxième de la liste) et Hassan Belrhali, qui est en fin de liste.
Benjamin Coiffard, s’est présenté avec la liste « Proximité Saint-Égrève », qui comprenait le maire sortant et celle qui l’avait précédé à cette fonction. À savoir, Daniel Boisset et Catherine Kamowski, élue députée de l’Isère. Sa nomination comme tête de liste avait fait l’objet de nombre de conjectures, puisque c’était à l’origine Daniel Boisset qui était pressenti pour reprendre celle-ci.
Ses 30,5 % peuvent apparaître comme un rejet par les électeurs du bilan de la municipalité sortante. D’autant que la partie, à Saint-Égrève, se joue entre acteurs politiques aguerris.
En effet, le troisième, Emmanuel Roux, menant « Saint-Égrève avec vous, naturellement », est soutenu par le Parti socialiste, en la personne notamment du conseiller départemental Pierre Ribeaud. Et comprend parmi ses colistiers neuf autres élus de la majorité sortante.
Écologie et solidarité pour Saint-Égrève
Laurent Amadieu, issu d’Europe Écologie – Les Verts, défend un projet « solidaire et écologique ». Parmi les multiples propositions, ressortent tout particulièrement l’économie de proximité et l’économie circulaire. Ainsi, il souhaite attirer des agriculteurs sur la commune et maintenir la progression de la filière bois.
Les Saint-Égrévois n’ont donc pas semblé se soucier des craintes exprimées par Pierre Ribeaud. Notamment la proximité éventuelle d’une mairie écologiste avec Éric Piolle et la majorité grenobloise. Celle-ci, qui pourrait mener à la « grenoblisation » crainte par maints candidats de l’agglomération, n’a visiblement pas influencé leur choix.
Laure Gicquel