FOCUS - Après le coup de force dans les piscines municipales pour faire accepter le burqini, des femmes vêtues d'un voile ont investi des salles de remise en forme à Lyon et Grenoble… avec plus ou moins de succès. Une étape de plus dans leur stratégie. À Grenoble, l'Alliance citoyenne organise ce samedi 14 mars, à la veille du premier tour des municipales, une assemblée visant à prendre des décisions stratégiques en la matière.
Les femmes voilées de l'Alliance citoyenne poursuivent leur offensive. Après les opérations coup de poing dans des piscines municipales de Grenoble l'été dernier pour faire accepter le burqini, le petit collectif a gagné les salles de sport.
Mais si à Lyon, elles ont obtenu gain de cause et la promesse d'un gérant d'une salle de fitness de modifier son règlement intérieur, leur action à Saint-Martin-d'Hères a fait choux blanc.
Le 25 janvier, deux femmes voilées ont ainsi réclamé de pouvoir accéder, voilées, à une salle de sport privée de cette commune de la banlieue de Grenoble. Refus du personnel à l'entrée qui leur a opposé le règlement intérieur de la salle. Un règlement qui interdit les couvre-chefs, et donc le voile, pour des motifs de sécurité.
Un argument qu'elles réfutent. « Dès lors qu’une partie de la population est exclue, nous pouvons parler de discrimination, soulignent-elles. Hors (sic) toutes formes de discrimination est contraire à la loi ». Reste que la loi n'est pas aussi catégorique en la matière…
Ce guide du ministère des Sports qui ménage la chèvre et le chou
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 68 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous