PORTRAIT — Non, Alain Carignon ne conserve pas d'objets symboles de son passé ou de sa carrière. Le candidat aux municipales de Grenoble, ancien maire, député, et ministre, préfère mettre en avant son amour de la littérature et du théâtre. Il raconte aussi la naissance de son engagement jusqu'à la prise de Grenoble en 1983… et la condamnation à plusieurs mois de prison pour corruption une dizaine d'années plus tard.
Le principe des « portraits interactifs », proposés à chaque candidat aux municipales de Grenoble par Place Gre'net ? Convenir d'un rendez-vous dans un lieu si possible intime ou personnel, et apporter avec soi plusieurs objets qui marquent ou symbolisent l'histoire de sa vie, de son parcours ou de son engagement. C'est pourtant dans un bureau de son QG de campagne qu'Alain Carignon nous reçoit, avec en tout et pour tout… deux livres sous le bras.
« Je n'ai jamais cumulé les objets. Je n'ai jamais été “rétroviseur” sauf dans ma tête », nous explique le candidat, qui a récemment fêté ses 71 ans. Pourquoi des livres ? « Ça symbolise un peu mon style de vie intime : je me trimballe toujours avec des livres. Il y en a toujours un ou deux en cours qui m'accompagnent. J'ai besoin tous les jours, depuis la nuit des temps, de lire quelques pages », explique-t-il.
Proust, Dostoïevski, Giono… et Lalaland
Avant de parler de son parcours politique, de sa condamnation, son passage en prison et de sa nouvelle candidature aux municipales 2020, Alain Carignon prend ainsi le temps de parler littérature, théâtre et musique. Inutile cependant de lui demander son roman préféré. « Je ne saurais pas répondre, chaque fois je découvre. » Mais l'homme avoue un amour certain pour Marcel Proust, Fiodor Dostoïevski, Romain Gary, Stefan Zweig ou encore Jean Giono.
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