FOCUS - Alain Carignon a présenté, le 8 février, le « green deal grenoblois » censé décarboner Grenoble à l'horizon 2030. Notamment à travers une feuille de route associant tous les acteurs concernés afin de définir « une réelle ambition écologique » pour la ville. L'occasion de présenter celle qui serait sa future première adjointe à la transition énergétique, comme pilote de la rédaction et du suivi de ce pacte vert.
Un symbole en référence à la démarche de l'Union européenne pour une transition écologique durable ? Ou un pied de nez à Éric Piolle qui avait appelé à un green new deal en septembre 2015 ? Toujours est-il qu'Alain Carignon avec la Société civile a présenté à l'hôtel de l'Europe le 8 février les bases de son « green deal grenoblois ».
En l'occurrence, un pacte vert programmé pour les dix ans à venir, visant à « décarboner Grenoble » d'ici 2030 et à « gagner la bataille du changement climatique ». De quoi, s'engage Alain Carignon, « inscrire la ville dans la dynamique européenne et mondiale » initiée par le Green deal 2020 européen.
Soit une démarche en trois temps, avec la coconstruction d'une feuille de route associant tous les acteurs impliqués pour, in fine, faire de Grenoble « la première ville de France pour sa qualité de vie ». Le tout complété par la mise en place d'un observatoire garant, « en toute transparence », de la méthodologie, des indicateurs choisis autant que des résultats obtenus.
« Il est temps de mettre fin au diktat du green dogmatisme »
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