FOCUS – Nouvelle salve de thé­ma­tiques de cam­pagne pour Mireille d’Ornano. Oubliés FN, RN et Patriotes, la can­di­date aux élec­tions muni­ci­pales de Grenoble se reven­dique désor­mais de la « société civile ». Et pré­sente deux nou­veaux colis­tiers pour mieux par­ler de social et de santé. Deux notions qui s’im­briquent volon­tiers l’une dans l’autre à la faveur des objec­tifs affichés. 

Elle le dit et le répète : elle n’est plus Front natio­nal, Rassemblement natio­nal, ni Patriote mais de la « société civile ». Après avoir révélé ses pro­po­si­tions pour la sécu­rité et l’é­co­lo­gie, Mireille d’Ornano dévoile cette fois ses pistes et objec­tifs en matière de social et de santé. Toujours plus que jamais déci­dée à incar­ner une autre voie pour les élec­tions muni­ci­pales de Grenoble, entre un Éric Piolle sor­tant et un Alain Carignon de retour.

Alain Bonnet, Michèle Flamant, Mireille d’Ornano et Pierre Humbert. © Florent Mathieu – Place Gre’net

« Ils ont tous été aux affaires, et qu’est-ce qu’ils ont fait ? La Ville de Grenoble est dans le mur ! », lance d’ailleurs la can­di­date à l’in­ten­tion de ses concur­rents. Tout en gar­dant une dent cer­taine contre le maire actuel. « Je suis conster­née de voir une muni­ci­pa­lité de gauche où des SDF couchent la nuit sous le hall de la mai­rie, et où des gens cherchent à man­ger dans les pou­belles. C’est ça, le social de gauche ? », s’interroge-t-elle.

Deux nou­veaux colis­tiers pour Mireille d’Ornano