FOCUS – La première station Chronovélo du territoire grenoblois a été inaugurée rue Léo-Lagrange ce lundi 13 janvier 2020. Une trentaine d’autres aires de repos pour autoroutes à vélo devraient être déployées d’ici 2022. Des stations censées inventer un « imaginaire collectif » autour de la bicyclette, selon le maire de Grenoble, et vantées tour à tour par
le président du Smmag et sa conseillère en charge de la politique cyclable.
Qui dit autoroutes à vélo, dit aires de repos ? C’est en quelque sorte le principe des stations Chronovélo que le Smmag (ex-SMTC) veut déployer sur la région grenobloise. Premier coup de pédale donné lundi 13 janvier, avec l’inauguration de la première station Chronovélo à Grenoble. En présence du président du Smmag Yann Mongaburu, de sa conseillère en charge de la politique cyclable Dominique Flandin-Granget et du maire de Grenoble Éric Piolle.
Une station Chronovélo ? Un espace de 4 mètres de long en marge de la piste Chronovélo, ici au bord de la rue Léo-Lagrange, face à l’école Élisée-Chatin. La station comprend un totem avec indications de localisation et « règles d’or à vélo », un banc de petite taille et un dispositif permettant de regonfler les roues de sa bicyclette. Le tout agencé de façon à reproduire la forme d’une grande trottinette.
Inventer un « imaginaire collectif » autour du vélo
« Chronovélo » est sobriquet ridicule pour décrire des pistes cyclables jaunes pétantes. Mais on est encore monté d’un cran niveau foutage de gueule en qualifiant « d’aire de repos » un banc et un totem de tout aussi mauvais goût.
Chronovélo, ce sont surtout des voies assez larges et directes permettant à de nombreux citadins, vélotafeurs et des familles de relier un point A à un point B facilement et en sécurité. Même fonction qu’une autoroute à voitures, dont les stations-services affublées de bibendums ne sont pas ce qu’on peut appeler de bon goût.