FIL INFO – Nouvelle mobilisation en perspective après un premier mouvement de grève et de manifestation très suivi le jeudi 5 décembre et un deuxième défilé “sauvage” le samedi 7. Les organisations syndicales appellent ainsi de nouveau à manifester à Grenoble (mais aussi Vienne) ce mardi 10 décembre. Objectif ? S’opposer une nouvelle fois au projet de réforme des retraites du gouvernement.
Et de trois. Après un mouvement de grève et de manifestation très suivi en Isère le jeudi 5 décembre, puis une seconde manifestation “sauvage” le samedi 7, les collectifs et organisations syndicales opposés à la réforme des retraites appellent à battre le pavé une nouvelle fois le mardi 10. À Grenoble, la manifestation débutera place de la gare à 13 h 30. À Vienne, le cortège partira à 14 heures depuis le bureau de poste de la commune.
L’intersyndicale à l’origine du mouvement n’a pas changé, et comprend toujours la CGT, Force ouvrière, FSU, Solidaires, la CNT, l’Unsa, ainsi que les étudiants et lycéens de l’Unef, de l’UEG et de l’UNL. Une fois encore, sur les réseaux sociaux, plusieurs autres organisations annoncent se joindre au mouvement. C’est notamment le cas de différents groupes départementaux isérois des gilets jaunes.
Dégradation d’un stand de campagne lors de la manifestation du 7 décembre
Pour les syndicats, le nombre « historique » de grévistes et de manifestants le jeudi 5 décembre est la preuve que le combat doit continuer. « La grève déborde bien au-delà des secteurs concernés par les régimes spéciaux, contrairement à ce qu’a bien voulu faire croire le gouvernement », écrivent-ils dans un tract. Avant de considérer que « le gouvernement doit revenir à la réalité et abandonner immédiatement son projet » de réforme des retraites.
À Grenoble, la manifestation du 5 décembre a rassemblé entre 12 500 et 30 000 personnes… selon les chiffres de la police ou des syndicats. Samedi 7 décembre, environ 400 personnes ont de nouveau défilé dans les rues au cours d’un mouvement non déclaré. Au cours duquel des manifestants ont copieusement hué la permanence d’Alain Carignon, avant de dégrader un stand d’Émilie Chalas, candidate LREM aux municipales de Grenoble.