EN BREF – L’école privée musulmane Philippe-Grenier d’Échirolles revenait devant la justice le lundi 25 novembre… pour voir l’audience de nouveau reportée au 3 février 2020. Motif ? L’association gestionnaire Unicité est en liquidation judiciaire et l’école a fermé ses portes depuis plusieurs mois. Une situation qui doit mathématiquement mener à l’extinction de l’action publique, juge l’avocat de l’association. Non sans amertume vis-à-vis du ministre de l’Éducation nationale, accusé d’avoir « tué » l’école en la qualifiant de « salafiste ».
Nouvel épisode dans le “feuilleton” de l’école privée musulmane Philippe-Grenier d’Échirolles face à la justice. Un épisode… en forme d’épilogue, car le manque de moyens financiers a finalement contraint l’établissement à fermer ses portes pour de bon. L’association gestionnaire, Unicité, est aujourd’hui en liquidation judiciaire. Dès lors, le tribunal a préféré reporter au 3 février 2020 l’audience en appel prévue le 25 novembre.
En février 2019, la justice ordonnait la fermeture de l’école, au nom d’un enseignement jugé de mauvaise qualité. Un mois plus tôt, le procureur avait qualifié l’établissement de « salafiste », une accusation que ne reprendrait toutefois pas le tribunal correctionnel. Et, quand bien même l’appel était suspensif de la décision, le ministre de l’Éducation nationale n’a pas manqué de déclarer pour sa part qu’il « avait fermé » l’école échirolloise.
Le ministre m’a tue® ?
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 63 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous