DÉCRYPTAGE – À compter du 1er janvier 2020, le SMTC deviendra SMMAG, pour Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise. Une nouvelle entité régulatrice des transports et des mobilités qui incorpore dans ses instances le Grésivaudan et le Pays voironnais. Objectif ? Faciliter les déplacements des usagers en passant outre les frontières administratives. Une première étape saluée par tous… sauf le Département, qui la juge prématurée.
Adieu le SMTC, bonjour le SMMAG ! Au 1er janvier 2020, le (presque) quinquagénaire Syndicat mixte des transports en commun deviendra le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise. Un changement qui n’est pas que cosmétique : le but de la nouvelle entité ainsi créée est d’incorporer dans ses instances le Grésivaudan et le Pays voironnais. Et potentiellement huit autres communautés de communes, plus la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Réunis pour en parler, les présidents de la Métro, du Grésivaudan, du Pays voironnais et du SMTC décrivent tous la même chose : le SMMAG est une étape, un pas important voire décisif, sinon une « petite révolution ». Il est vrai que le projet de réunir ainsi les collectivités dans une même autorité organisatrice de la mobilité (AOM) ne date pas d’hier. Un serpent de mer ou, pour citer le président de la Métro Christophe Ferrari, un « disque rayé ».
Le Département est pour… ou presque
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 81 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous