EN BREF – Des chercheurs grenoblois de l’IAB viennent de découvrir un nouveau candidat - médicament pour contrôler la cryptosporidiose. Cette maladie intestinale est grave chez l’enfant et les patients immunodéprimés. Leurs travaux réalisés en collaboration avec une équipe de l’INRA de Tours sont publiés ce mercredi 6 novembre dans Science Translational Medicine.
L’infection par Cryptosporidium, un parasite microscopique de l’intestin, peut être drastiquement réduite grâce à une molécule nommée AN3661. C’est ce que vient de montrer une équipe de chercheurs grenoblois de l’Institute for Advanced Biosciences (IAB) dirigée par le Dr Mohamed-Ali Hakimi*.
Infection d'une cellule intestinale humaine par le parasite unicellulaire du genre Cryptosporidium. © IAB
La découverte de ce nouveau candidat-médicament est d’autant plus importante que les moyens thérapeutiques sont actuellement très limités. Voire même, dans certains cas, inefficaces pour éliminer ce parasite.
Les résultats de cette étude menée en collaboration avec l’équipe du Dr Fabrice Laurent de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Tours, ont été publiés ce mercredi 6 novembre dans la revue Science Translational Medicine.
Une maladie intestinale grave chez l’enfant et les patients immunodéprimés
La cryptosporidiose causée par le parasite unicellulaire (constitué d’une seule cellule) Cryptosporidium est une maladie intestinale qui, chez l’homme, provoque des diarrhées aiguës. À tel point que ces dernières peuvent être fatales pour les populations à risque comme les enfants en bas âge souffrant de malnutrition ou les patients immunodéprimés. En particulier, les personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) responsable du Sida.
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