FOCUS - C'est un choix mûrement réfléchi. Finalement, Renzo Sulli est bel et bien candidat à sa propre succession à la mairie d'Échirolles. Maire de la ville depuis 1999, l'élu communiste se veut rassembleur. Avec l'objectif affiché d'empêcher le Rassemblement national d'accéder au pouvoir.
Renzo Sulli (PC) se lance à son tour dans la bataille. Après Alban Rosa (LFI), Alexis Jolly (RN) et Fabienne Sarrat (LREM), c'est donc au tour du maire sortant de déclarer officiellement sa candidature. Ce sera la quatrième campagne municipale pour Renzo Sulli, vainqueur en 2001, 2008 et 2014.
Encouragé par sa base
Interrogé sur sa volonté de briguer un nouveau mandat, Renzo Sulli admet y avoir « longuement réfléchi ». Un choix pas forcément évident pour celui qui occupe la fonction depuis vingt ans maintenant. Le facteur déclenchant ? Le soutien de proches, du Collectif pour Échirolles, mais aussi « des habitants de la ville ».
Le maire s'est ainsi dit sollicité depuis plusieurs semaines par ces « centaines » de personnes. « Ils ont considéré que j'étais le plus à même pour rassembler », précise l'élu. Ce soutien a donc « beaucoup pesé » dans sa décision. En retour, Renzo Sulli promet que la moitié de sa liste sera issue de la société civile. Des ateliers de réflexion permettront par ailleurs à ses soutiens de contribuer à l'élaboration du programme.
Rassembler une majorité éclatée
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