FIL INFO — Le collectif J’aime ma poste à Grenoble annonce que la direction de La Poste renonce à fermer le bureau Stalingrad. Un revirement que les militants du service public mettent sur le compte de la mobilisation. Tout en continuant à appeler à un rassemblement devant le bureau de poste samedi 28 septembre à partir de 10 h 30.
La fermeture du bureau de poste Stalingrad reportée jusqu’à nouvel ordre ? C’est ce que croit savoir le collectif J’aime ma poste à Grenoble. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les défenseurs du service public font ainsi savoir que La Poste « interrompt » son plan de restructuration du réseau postal sur Grenoble. Un plan qui comprend la fermeture de bureaux, remplacés par des relais postaux dans des commerces de proximité.
Serait-ce un second renoncement de La Poste ? Celle-ci a en effet déjà annulé la fermeture du bureau de poste Bajatière, également dans les cartons. Sollicitée par Place Gre’net, la direction n’a pas (encore) confirmé ou commenté l’information. Mais pour le collectif, aucun doute : la mobilisation des habitants a fait plier La Poste. L’annonce de la non-fermeture survient d’ailleurs juste avant un rassemblement devant le bureau Stalingrad, samedi 28 septembre à 10 h 30.
Un rassemblement maintenu samedi 28 septembre
Le rassemblement n’en est pas moins maintenu, précisent les militants. « Les restructurations (il vaudrait mieux dire les déstructurations) pourraient repartir de plus belle l’an prochain si rien n’est fait pour changer les règles », estiment-ils. Les règles ? Le remplacement des bureaux de poste par des relais postaux urbains et des agences postales communales où certaines opérations postales comme bancaires sont impossibles.
Le collectif, entre autres composé de syndicats, s’inquiète également des conditions de travail des employés de La Poste. Et dénonce le « refus de communiquer avec les usagers ». Non seulement en ne répondant pas à de « nombreux courriers », mais aussi en s’opposant à l’envoi de documents publics « que la loi l’oblige à communiquer », et que des membres du collectif réclament à la Commission départementale de présence postale.