FOCUS — Le 38 rue d'Alembert de Grenoble, ou Centre social Tchoukar, lance un appel à la mobilisation par voie de communiqué. En cause ? Les conditions de conventionnement proposées par la Ville de Grenoble, jugées inacceptables par le collectif. Le tout sur fond de pressions du voisinage et de volonté de la municipalité de bâtir des logements sociaux en lieu et place de l'actuel squat.
« Le 38 est encore là et compte bien y rester ! » Ainsi s'expriment, par voie de communiqué, le collectif du 38 rue d'Alembert de Grenoble, renommé pour l'occasion Centre social Tchoukar. Un bâtiment propriété de la Ville, occupé et dédié depuis 2015 à l'organisation d'événements festifs, d'ateliers divers, ou mis à la disposition d'associations pour des réunions. Comme, récemment, pour une rencontre entre l'Alliance citoyenne et le Planning familial de l'Isère, à qui a été reproché son soutien aux opérations burkini.
Alors que la Ville de Grenoble et le collectif du Tchoukar semblait, voici quelques mois, avancer ensemble vers un conventionnement, le ton du communiqué publié le 11 septembre remet bien des choses en perspective. Aux yeux du 38, les conditions posées par la mairie ne sont pas acceptables. En l'occurrence : la signature d'un bail d'une durée de trois ans, dont une grande partie serait consacrée à mettre le local aux normes, avant de devoir quitter les lieux au profit de la construction de logements sociaux.
Pression de la préfecture… et d'une voisine du squat
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