FOCUS - Une agente de la Ville de Grenoble va devoir quitter son appartement de fonction, suite à une décision du juge des référés en date du 9 septembre dernier. La bataille judiciaire ne fait toutefois que commencer car l'employée municipale, qui estime avoir été rétrogradée, poursuit la collectivité. Le syndicat FO y voit une forme d'acharnement contre l'agente, dont le mari, Chérif Boutafa, s'avère être secrétaire général FO. Et candidat aux municipales en 2020.
Lundi 9 septembre, le juge des référés a prononcé l'expulsion d'une agente municipale de son logement de fonction, au motif que la Ville voulait le récupérer de manière urgente.
Le juge s'est montré sensible aux arguments de l'avocat de la Ville. À savoir que l'agente municipale n'exerce plus son métier de concierge et de cheffe d'équipe, fonctions justifiant l'occupation de ce logement de fonction.
En outre la Ville veut céder ce logement au Centre communal d'action sociale (CCAS) afin d'y installer des ménages en situation sociale précaire. « Jeter des personnes à la rue pour en reloger d’autres, il y a de quoi être perplexe », persifle le syndicat Force ouvrière, qui suit le dossier de près et y voit un acharnement contre l'agente. Pour lui, aucun doute : c'est son mari, Chérif Boutafa, secrétaire général à Force ouvrière, que la Ville veut ainsi déstabiliser.
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