FIL INFO – Le géant japonais Toyobo et le CEA-Liten entament une collaboration à long terme sur la technologie photovoltaïque organique (PVO). Un mariage de raison très prometteur dans le contexte – favorable – du développement des énergies alternatives après l’Accord de Paris sur le climat.
La technologie photovoltaïque organique (PVO) serait-elle la nouvelle poule aux œufs d’or ? Le géant japonais Toyobo vient en tout cas de s’associer sur le long terme avec un expert rhonalpin reconnu en la matière.
En l’occurrence, le Laboratoire grenoblois d’innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (CEA-Liten).
Le groupe nippon Toyobo, qui fabrique notamment des films d’emballage, produits automobiles, pharmaceutiques et bioproduits, fait ainsi le pari de produire ces cellules solaires innovantes via des procédés d’impression roll-to-roll*. Des cellules flexibles, semi-transparentes, légères et peu coûteuses.
Développer des modules PVO avec le meilleur rapport performance-prix
L’objectif de cette collaboration ? Élaborer des modules PVO flexibles présentant un meilleur rapport performance-prix que les autres technologies photovoltaïques pour des applications d’intérieur. Une fois optimisée avec les matériaux Toyobo, cette technologie pourra être produite en masse par un fabricant de modules tiers pour les marchés asiatique ou européen.
Les autres domaines également visés par Toyobo ? L’intégration à grande échelle des technologies solaires dans l’internet des objets (IdO) ou encore dans les façades des bâtiments et dans les fenêtres.
Ce, d’autant plus facilement que le contexte est favorable au développement des technologies photovoltaïques avec l’Accord de Paris sur le climat qui vise à contenir d’ici à 2100 le réchauffement climatique bien en-dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels.
VM
* Procédés (« rouleau à rouleau » en français) qui modifient, ici par impression, les propriétés physiques d’une bande flexible.