FIL INFO – Ce jeudi 27 juin, à 14 heures, des personnels de l’Éducation nationale mobilisés contre le projet de loi Blanquer se sont à nouveau rassemblés devant la préfecture de l’Isère. Une manifestation était au départ prévue mais a été annulée en raison de la faible mobilisation, sans doute liée en partie à la canicule.
« Non à l’école de la concurrence » : ce slogan s’étire sur les banderoles accrochées devant la préfecture de l’Isère. « Garde ta réforme, on garde les copies » prévient une pancarte… Le ton est donné.
Ce jeudi 27 juin à 14 heures, les personnels de l’Éducation nationale rassemblés sur la place de Verdun affichaient une nouvelle fois clairement leur opposition au projet de loi Blanquer portant sur le lycée et le baccalauréat. Une protestation qui a, selon eux, besoin d’être partagée avec un maximum d’enseignants afin d’être entendue, les précédentes actions n’ayant pas fait reculer le gouvernement.
La faute au report du brevet ou à la canicule ?
Les personnels mobilisés ce jeudi à Grenoble avaient initialement prévu de manifester à l’occasion du Brevet des collèges et de l’appel de l’intersyndicale. Mais au lieu et à l’heure dite, ils ont opté pour une annulation de la manifestation, du fait de la faible mobilisation pour cette nouvelle action.
« Ce qui nous a fait du tort, c’est le déplacement des épreuves et la chaleur », explique Pascal Lhaute, enseignant membre du Snes-FSU et du collectif 38 éducation, qui s’était déjà mobilisé à l’occasion de la « nuit de la résistance ». Un report des épreuves qui, selon les grévistes, tient d’ailleurs plus d’une manipulation du ministère que d’une réelle gêne causée aux élèves par la température.
Un nouveau rassemblement prévu le 1er juillet devant le rectorat
Mais les personnels grévistes ne se découragent pas. « On a décidé de refaire un coup de pression lundi », annonce Pascal Lhaute. C’est ainsi qu’ils ont prévu de proposer des points d’information sur leur mobilisation le lundi 1er juillet dans la mâtinée.
Ils vont d’abord se rendre à 7 h 30 au collège des Saules à Eybens, puis à 9 heures au lycée du Grésivaudan à Meylan. Le but, précisent-ils, est de discuter avec leurs collègues, et en aucun cas de gêner le déroulement de l’examen.
Une nouvelle assemblée générale des personnels mobilisés est par ailleurs prévue au rectorat de l’académie de Grenoble dans la journée à 11 heures.
PDe