FOCUS - Pascale Vernay est officiellement installée depuis le 14 juin dernier dans ses fonctions de première présidente de la Cour d’appel de Grenoble. Après le tribunal de grande instance de Saint-Étienne dont elle fut présidente, la magistrate succède ainsi à Jean-François Beynel. Ses objectifs ? Articuler son travail à Grenoble autour de quatre grands axes : la qualité, l’accessibilité, l’ouverture et l’humanité de la justice.
La grande salle de la cour d'assises du palais de justice de Grenoble avait fait le plein, le 14 juin dernier, réunissant tout un parterre de notables.
La raison de cette affluence ? L'installation en grande pompe de la nouvelle première présidente de la Cour d'appel de Grenoble, qui succède à Jean-François Beneyl. Une première en France, où une femme préside pour la première fois cette prestigieuse institution. Une évolution somme toute logique dans la mesure où les femmes représentent 74 % de la promotion 2019 de l'École nationale de la magistrature.
Pascale Vernay, dont c'est la septième juridiction après la présidence du tribunal de grande instance (TGI) de Saint-Étienne, aborde pour autant ses nouvelles fonctions avec humilité. « Je prends la pleine mesure du travail à accomplir pour que soit rendue au quotidien une justice de qualité, une justice moderne, une justice humaine », a-t-elle déclaré dans son discours d'installation.
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