FIL INFO – Après s’être mobilisés les lundi 17 et mardi 18 juin, les personnels de l’Éducation nationale se sont rassemblés mercredi à 12 h 30 devant le lycée Stendhal. Cette nouvelle assemblée générale a été l’occasion de décider de lancer une nouvelle grève ce lundi 24 juin.
Les enseignants n’ont pas fini de se mobiliser contre la loi Blanquer : ils lancent désormais un appel à la grève pour le lundi 24 juin. Et prévoient ensuite une assemblée générale devant le rectorat de l’académie de Grenoble à 14 heures.
C’est à cette heure-là que le Comité technique académique siégera en présence de la rectrice, des directeurs académiques des services de l’Éducation nationale, de la Secrétaire générale et des inspecteurs pédagogiques pour exprimer l’opposition des personnels aux réformes Blanquer.
Des personnels des collèges s’impliquent également dans le mouvement contre les réformes du ministère. Ils prévoient ainsi une autre grève pour le 27 juin, premier jour d’épreuve du Brevet des collèges.
« Il faut faire des actions fortes avec l’ensemble des collègues »
La dimension collective de la lutte est un point déterminant pour la poursuite du mouvement, selon les manifestants. Qui estiment que leur contestation de la loi Blanquer ne sera réellement entendue qu’à condition de fonctionner en réseau.
Pour mobiliser plus d’enseignants dans leur lutte, les grévistes ont ainsi décidé d’élaborer et de diffuser un tract qui leur serve de support de discussion.
Cette dimension collective revêt aussi un rôle protecteur. « Il faut être vigilant vis-à-vis des collègues qui peuvent être isolés et sanctionnés », rappelle à ce propos Alexandre Majewski, enseignant de la Fédération syndicale unitaire (FSU) et délégué au sein de l’assemblée.
Dans le même temps, le mouvement pourrait se durcir. « On arrive à un moment où il faut faire des actions fortes avec l’ensemble des collègues », affirme ainsi Alexandre Majewski.
PDe