FOCUS – Le projet de fusion entre les bailleurs sociaux Actis et Grenoble Habitat inquiète. Tandis que d’anciens administrateurs de l’organisme de logement social public adressent une lettre ouverte à Éric Piolle et Christophe Ferrari, le PCF de l’Isère et d’autres formations ou collectifs veulent porter le débat sur la place publique. En cause ? Le risque à leurs yeux d’une dissolution d’Actis dans la société Grenoble Habitat, qui serait synonyme d’une « privatisation ».
D’Actis à « Natactis » ? C’est le calembour auquel se risque le PCF de l’Isère face au projet de fusion entre l’Office public de l’habitat (OPH) Actis et la Société d’économie mixte (Sem) Grenoble Habitat. Une référence à Natixis, établissement né de la fusion entre la Banque populaire et la Caisse d’épargne. Cette dernière fait en effet partie des actionnaires de Grenoble Habitat, et compte un administrateur au sein de ses instances décisionnaires.
Un calembour que les militants ont brandi devant les locaux d’Actis le vendredi 3 mai, à l’occasion de la tenue d’un conseil d’administration du bailleur social. Rejoint par des membres de Droit au logement, par des associations de locataires tels la CNL ou Indecosa, ou encore par les élus grenoblois d’opposition de gauche Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot, le PCF veut alerter sur les conditions de la fusion annoncée. Et sur ses risques potentiels.
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