FIL INFO – Grenoble-Alpes Métropole contracte un prêt de cent millions d’euros auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour financer les grands projets de la politique environnementale. Une somme non négligeable sur l’investissement de 237 millions d’euros que la Métro a d’ores et déjà planifié.
Cent millions d’euros pour financer les projets en lien avec la transition écologique. Tel est le montant du prêt accordé à Grenoble-Alpes Métropole par la Banque européenne d’investissement (BEI), à l’occasion d’un déplacement à Grenoble de son vice-président Ambroise Fayolle. Avec un actionnariat composé des États membres de l’Union européenne, la BEI participe en effet au financement des objectifs de l’UE, via des emprunts sur les marchés financiers.
Le lien entre l’Europe et la Métro ? Le prêt permettra de financer des « projets estampillés “climate action” », explique la collectivité. L’Union européenne développe en effet toute une gamme stratégique face aux enjeux environnementaux. Notamment la mise en place de fonds dédiés à l’innovation ou au travail sur les émissions en lien avec le transport, la protection de la couche d’ozone, ou l’adaptation au changement climatique.
Environ 237 millions d’euros d’investissement dans les projets environnementaux
« Ce prêt permettra à Grenoble-Alpes Métropole de s’inscrire pleinement dans sa perspective tracée, celle de la transition énergétique et écologique, traduite au travers du Plan Air énergie climat métropolitain », se réjouit la Métropole.
Même sous forme de prêt, la somme de cent millions d’euros n’a en effet rien d’anodin, alors que la Métro chiffre à 237 millions d’euros le coût total de ses projets d’investissement en matière de politique environnementale.
Des exemples de réalisation où le prêt de la BEI s’insère financièrement ? « Il s’agit par exemple d’améliorer l’approvisionnement en eau potable, le traitement des eaux usées et la gestion des eaux pluviales de la population », décrivent les services de la Métro.
Et de citer encore « la mise en place d’un nouveau réseau de chaleur urbain », l’enfouissement de lignes électriques ou le renouvellement des bennes à ordures ménagères.