FIL INFO – Le Département de l’Isère a officiellement lancé à la fin du mois de mars ses contrats territoriaux pour la jeunesse. Objectif ? Associer les acteurs des territoires pour fixer les actions et la politique en lien avec la jeunesse. Quatre territoires sont pour le moment concernés, avec une généralisation espérée en 2021.
« Comprendre l’état de la jeunesse dans les territoires afin d’ajuster les actions à leurs attentes », tel est l’objectif affiché par les contrats territoriaux de la jeunesse, signés par le Département de l’Isère le jeudi 21 mars. Une cérémonie réunissant les représentants des quatre territoires sur lesquels ces fameux contrats seront expérimentés pour une durée de trois ans : l’agglomération grenobloise, le Grésivaudan, la Porte des Alpes et Bièvre Valloire.
Le principe de ces contrats ? Associer le Département et les acteurs locaux du territoire, qu’ils soient élus, associatifs ou services publics, afin de définir une politique en lien avec la jeunesse. Et que le Conseil départemental souhaite déployer sur quatre axes : « rendre lisible et accessible l’offre de services du Département », « construire les projets en les soutenant », « rapprocher les jeunes du monde professionnel » et « favoriser leur engagement citoyen ».
Des jeunes vraiment représentés ?
« Ces contrats territoriaux de jeunesse […] permettent aux jeunes de se saisir des questions qui les concernent directement et d’agir par eux-mêmes, pour eux-mêmes, avec les collectivités en soutien », explique Jean-Pierre Barbier. Qui compte sur ces fameux contrats pour favoriser l’émergence d’actions concrètes à destination de la jeunesse, et espère bien pouvoir déployer le dispositif sur l’ensemble du territoire à l’horizon 2021.
Les jeunes sont-ils vraiment les premiers représentés ? Les organismes associés à la démarche n’ont pourtant rien de clubs juvéniles. Parmi ceux-ci : la Direction départementale de la cohésion sociale, la Protection judiciaire de la jeunesse, l’Éducation nationale, ou encore la Sécurité sociale agricole. Dans sa délibération communautaire, le Grésivaudan précise que « des représentants de conseils de jeunes » pourraient toutefois intégrer le comité technique.
Le lancement de ces contrats territoriaux s’inscrit en plein dans le Plan départemental pour la jeunesse adopté par le Département en 2016, précisent les services départementaux. Un plan axé sur deux piliers, insiste la vice-présidente en charge de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative Martine Kohly : « Le rapprochement des jeunes avec le monde professionnel et la promotion de la citoyenneté ».