FOCUS – Autrefois gérés par des entreprises privées via une délégation de service public, les parkings de la Métropole grenobloise sont passés sous le contrôle d’une société d’économie mixte le 1er avril 2019. Objectif de la Métro ? Impliquer les parkings dans la stratégie multimodale des déplacements métropolitains et réaliser des investissements, ainsi que des changements de noms, pour les rendre plus attractifs et plus identifiables.
Depuis le 1er avril 2019, la gestion des parkings métropolitains a changé de main. Jusqu’ici confiés à des opérateurs dans le cadre de délégations de service public (DSP), les 21 parkings de la Métro* et leurs 7 752 places de stationnement sont désormais placés sous l’égide d’une société d’économie mixte à opération unique (Semop) baptisée Park Grenoble Alpes Métropole. Une création qui signe la concrétisation d’un projet à l’origine d’un tollé deux ans plus tôt.
C’est à la faveur de la fin de la DSP que la Métro opère cette transition, tout en demeurant fidèle à l’entreprise Effia, jusqu’ici gestionnaire des parkings métropolitains. Effia figure ainsi dans l’organigramme de la Semop aux côtés de la Métropole, chacun à hauteur de 50 %. Avec une nuance qui a son importance : la Métro dispose d’une action supplémentaire, qui lui assure à elle seule le dernier mot sur les décisions à prendre.
Mille places de vélos supplémentaires
Que va changer la création de Park Grenoble Alpes Métropole au quotidien pour les automobilistes ? Beaucoup de choses, à en croire le vice-président de la Métro en charge des Mobilités. « La Semop va permettre de donner une nouvelle couleur et de nouvelles fonctionnalités à ces parkings de nouvelle génération », annonce ainsi Yann Mongaburu. Qui veut en faire un nouvel « outil de la politique multimodale de la Métropole ».
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