FIL INFO – Quatorze individus suspectés de délit de proxénétisme aggravé ont été arrêtés ce lundi 1er avril et mis en garde à vue à Grenoble. Ce groupe aurait exploité pas moins de soixante femmes qui se prostituaient pour son compte. Les victimes vendaient leur corps sur différents territoires dont l’agglomération grenobloise. L’enquête suit son cours.
Suspectés de délit de proxénétisme aggravé, quatorze individus ont été interpellés dans l’agglomération grenobloise, ce lundi 1er avril par le groupe d’intervention régional (GIR) de Grenoble.
Un soulagement pour les victimes qui ne sont toutefois pas sorties du carcan prostitutionnel… Et une bonne nouvelle pour les associations venant en aide aux prostituées. Ces militants associatifs déplorent en effet une recrudescence du phénomène prostitutionnel dans l’agglomération grenobloise depuis quelques années.
« Mis en cause à des degrés divers », indique Eric Vaillant, procureur de la République dans son communiqué, ces individus sont accusés d’avoir exploité soixante femmes qui se prostituaient pour leur compte. Plus particulièrement sur les secteurs de Veurey-Voroize, La Rivière, Saint-Ismier et dans l’agglomération de Grenoble, indique le communiqué.
Des proxénètes cueillis à domicile et dans des squats de la communauté rom
D’après les premières informations délivrées par le procureur de la République, ces individus ont été repérés à l’occasion de perquisitions menées dans « de nombreux domiciles de la métropole grenobloise et dans des squats occupés par la communauté rom ».
Cette chasse aux proxénètes a nécessité « l’engagement » de 190 militaires du groupement de gendarmerie de l’Isère, ainsi que le concours du service de la sûreté départementale de Grenoble, souligne le magistrat.
« L’enquête se poursuit sous la direction d’un juge d’instruction du TGI de Grenoble », fait enfin savoir le procureur de la République.
SC