DÉCRYPTAGE - À Grenoble, le petit jeu de la redistribution des salles de répétition dédiées aux musiques actuelles continue. Après La Clé de sol attribuée à MixLab, les locaux du Ciel viennent de tomber dans l'escarcelle de Plege, un collectif né en 2017. Ce n'est pas tant son projet artistique pour faire revivre la salle qui pose question que les modalités d'attribution. D'autant que la liquidation de la régie municipale, qui a géré le Ciel jusqu'en 2016 et permis de redistribuer les cartes, a été annulée par la justice.
Quel avenir pour Le Ciel, dans le brouillard depuis la liquidation de la Régie 2C en 2016 ? La gestion de cette emblématique salle dédiée aux musiques actuelles à Grenoble, vient d'être confiée à Plege. Pendant trois ans, le tout jeune collectif né en 2017 sera aux manettes. Ses missions ? Gérer l'utilisation du plateau et la programmation artistique, former et accompagner les musiciens, créer des temps d'actions culturelles et animer la vie associative.
Lundi 25 mars, les conseillers municipaux ont voté la convention d'occupation du domaine public entre la Ville de Grenoble et Plege. Un premier pas. Car la municipalité a d'ores et déjà fait savoir qu'une subvention pourrait lui être attribuée dans la foulée.
Un collectif né en 2017 dans l'objectif de faire vivre le Ciel
Plege, qui promet une programmation « frondeuse », est loin d'être inconnu sur la scène musicale grenobloise et dans les sphères décisionnelles. Le collectif s'est en effet constitué suite à la liquidation en 2016 de la Régie 2C, gestionnaire des locaux du Ciel, au sous-sol du palais de l'université.
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