FIL INFO – Gaz électricité de Grenoble (GEG) et Grenoble-Alpes Métropole ont lancé officiellement, ce lundi 11 mars, les travaux de construction d’une nouvelle station GNV, sur la commune de La Tronche. Cette station, qui doit être mise en service dès septembre 2019, va permettre à tout type de véhicule de faire le plein de GNV. Tout autant que de répondre à des engagements environnementaux forts en matière de transition énergétique.
La Métropole avait annoncé, le 15 janvier dernier, la construction prochaine, après celle d’Eybens, d’une nouvelle station d’avitaillement en GNV sur le territoire de La Tronche. On entre désormais dans le concret. En effet, la collectivité et Gaz électricité de Grenoble (GEG) ont lancé officiellement, ce lundi 11 mars, les travaux de cette nouvelle station de recharge lente en gaz naturel pour véhicules.
Située à proximité du centre de traitement des déchets Athanor, sa mise en service va avoir lieu dès septembre 2019. « Elle permettra à tout type de véhicules de faire le plein de GNV plus facilement », assurent les deux entités.
Les travaux vont durer six mois et représenter un investissement de 1,5 million d’euros pour une durée d’exploitation de quinze ans. La fréquentation de la station est estimée à 100 véhicules/jour, avec une vente prévisionnelle d’environ 1 000 tonnes de GNV par an.
« Réussir la transition énergétique est une absolue nécessité »
Cette station tout particulièrement dédiée aux poids lourds, bennes à ordures ménagères et autocars « sera également accessible à tout type de véhicules », promettent GEG et la Métropole. Mais là ne réside pas son seul avantage puisque qu’elle permettra aussi « de répondre à des engagements environnementaux forts pour le territoire grenoblois ». C’est du moins ce sur quoi tablent l’électricien et la collectivité, pour lesquels « réussir la transition énergétique est une absolue nécessité ».
La Métropole réitère d’ailleurs son engagement à favoriser les modes de déplacements doux. Ce qui passe par l’utilisation de véhicules moins polluants que le diésel ou l’essence, en misant sur le déploiement du gaz naturel.
Quant à GEG, son choix de développer le GNV est fait depuis plus de vingt ans. Et le fournisseur d’électricité n’y voit que des avantages.
Qu’on en juge : aucune émission de CO2, ni de poussières ou de fumées, 85 % de gaz à effet de serre en moins, une réduction de 50 % des nuisances sonores…et des coûts d’achat de carburant inférieurs de 20 %.
JK