REPORTAGE – Tout comme Eric Piolle, maire EELV de Grenoble qui proclame « Vive le Ric ! » sur les réseaux sociaux, le collectif contre les démolitions imposées à la Villeneuve plébiscite le référendum d’initiative citoyenne. Exhortant l’édile à faire preuve de « cohérence », le collectif l’enjoint à passer aux actes. Pas possible leur répond, navré, Alan Confesson, conseiller municipal de la majorité. La faute à l’État, qui a peur du Ric…
« Nous n’avons pas été entendus depuis deux ans qu’on se bat ! », peste Raphaël, militant de l’association Droit au logement et du collectif contre les démolitions imposées à la Villeneuve. Qu’à cela ne tienne, le collectif s’est à nouveau rendu devant l’hôtel de Ville de Grenoble, ce mardi 8 janvier au matin.
Parmi eux, Virgile Gavillet, l’un des leaders de l’association les Résidents du 10 – 20 et du collectif, a enfilé un gilet jaune. « Nous les avons fabriqué nous-mêmes, histoire qu’on comprenne que nous ne sommes pas en train de récupérer le mouvement. C’est surtout un clin d’œil. Par ailleurs, le jaune est notre couleur depuis le début de notre lutte ! »
Le Ric : « un super outil » selon Eric Piolle
Un espoir vient de renaître. Tout du moins, les militants se plaisent à le croire, à la faveur d’une vidéo baptisée « Vive le Ric ! » qu’Eric Piolle a posté sur les réseaux sociaux. Le maire écologiste de Grenoble y déroule ainsi un fervent plaidoyer pour le référendum d’initiative citoyenne (Ric).
Ni une, ni deux, les militants ont décidé de prendre l’élu au mot. Et lui suggèrent d’organiser un Ric sur un thème qui leur est cher : « Pour ou contre la démolition des logements sociaux dans notre quartier Villeneuve ? »
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