REPORTAGE - Suite à la parution de deux articles, l’un dans Le Dauphiné libéré, l’autre dans le journal de l’Union de quartier Berriat-Saint-Bruno-Europole, six placiers du service de la Ville de Grenoble se sont constitués partie civile dans leur plainte contre X pour « diffamation publique ». L'audience avait lieu ce mercredi 19 décembre.
Le tribunal correctionnel examinait, ce mercredi 19 décembre, l’affaire opposant les placiers de la Ville de Grenoble à Christophe Tostain, directeur de publication du Dauphiné libéré.
Le journal de l’Union de quartier Berriat-Saint-Bruno-Europole a pour sa part échappé à la justice car les faits étaient prescrits au moment du dépôt de la plainte, le 16 juin 2017.
Des placiers en colère qui réclament réparation
Les placiers de la Ville de Grenoble sont très remontés contre les auteurs de ces deux articles concernant leur profession. Profession qui consiste à attribuer quotidiennement aux commerçants non sédentaires des emplacements délimités et, en fonction de l'emprise de l'étal, à encaisser le paiement pour le droit de place.
Ces articles ont en effet entaché leur réputation, affirment les placiers. Dans ceux-ci, et notoirement dans celui publié par Le Dauphiné libéré, des témoins anonymes ainsi qu’une productrice qui a bien voulu être citée, affirment que certains « se font graisser la patte » par des commerçants, moyennant une bonne place sur les marchés.
Des propos mensongers et diffamatoires, dénoncent les placiers, qui réclament réparation pour le préjudice moral.
Car le mal est fait, tempête leur avocat, Maître Bernard Boulloud. Depuis la sortie de ces articles, les placiers font à longueur de temps l’objet de moqueries et de réflexions désobligeantes.
« Les témoins m’ont tous claqué entre les mains »
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