FIL INFO – L’association Les Petits Frères des pauvres Grenoble manque de bénévoles pour Noël. Elle lance un appel à la veille des fêtes pour venir passer le 24 ou le 25 décembre en compagnie de personnes âgées isolées. Près de 200 bénévoles sont nécessaires pour les actions prévues en cette période.
À Grenoble, environ 300 personnes âgées font appel aux Petits Frères des pauvres. Toutes sont en situation de “mort sociale”. C’est-à-dire isolées des cercles familiaux et amicaux.
« Trois cents, c’est seulement celles dont on s’occupe ! On ne sait pas combien de personnes sont véritablement concernées », précise Denis Roux, bénévole à l’association depuis quatre ans.
À Noël, tout s’accélère pour l’association, qui organise deux actions les 24 et 25 décembre pour ne pas laisser ces personnes seules durant les fêtes. La plus lourde à organiser, c’est le repas de Noël collectif du 25 décembre midi. Un déjeuner qui devrait rassembler plusieurs centaines de personnes à l’Espace Midinette de Saint-Martin‑d’Hères.
« Être isolé, c’est encore plus triste à Noël »
Pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas partager ce repas, Les Petits Frères des pauvres prévoient une visite à domicile de bénévoles. Ces derniers apportent un cadeau de Noël de l’association et partagent un moment sur place avec ces personnes âgées isolées.
Au total, près de 200 bénévoles sont nécessaires pour ces deux types d’actions. Préparer la nourriture, conduire les invités au repas, jouer le père Noël à domicile… Donner un coup de main peut se traduire de bien nombreuses façons.
« Chaque année, on manque de bénévoles jusqu’au 25 décembre. Les listes sont en train de se remplir mais il y a encore de la place », constate Denis.
Lui sera en famille pour les fêtes. Mais il le reconnaît : « Être isolé, c’est encore plus triste à Noël. » La charge symbolique des 24 et 25 décembre en fait l’un des événements les plus importants de l’année pour l’association. Une occasion pour tout un chacun de prendre part à un bénévolat ponctuel. Et de rompre la solitude des personnes âgées le temps d’une journée moins banale que les autres.
JP