FIL INFO – Bonne nouvelle pour les stations de ski. Les conditions météorologiques, passées et à venir, renflouent le niveau des cours d’eau. Moyennant quoi, les stations de ski ont désormais l’autorisation de faire tourner leurs canons à neige. La majeure partie des nappes souterraines restent, elles, en alerte renforcée.
La situation s’améliore pour les cours d’eau de l’Isère sur le front de la sécheresse. Le département, comme une très large partie de la région, placé en alerte depuis la fin de l’été, sort la tête de l’eau. Le préfet vient de le déclasser : d’alerte renforcée, il vient d’être rétrogradé au niveau de « simple » vigilance.
La raison ? Les « conditions météorologiques favorables ces deux derniers mois », dixit le communiqué de la préfecture de l’Isère, ainsi que les prévisions de Météo France.
Mais si la situation s’est améliorée pour les cours d’eau du département, la rivière Isère et le Rhône, ce n’est pas le cas pour les nappes souterraines où les niveaux d’alerte renforcée sont maintenus. Exception faite des nappes de Bièvre-Liers-Valloire, des Quatre vallées et des nappes du Drac et de la Romanche qui sont placées en alerte sécheresse.
Feu vert pour les canons à neige, pas pour l’irrigation
Ainsi, s’il est toujours interdit d’arroser et laver à tout-va, de remplir les piscines, si les agriculteurs sont sommés de baisser de 15 % les prélèvements agricoles autorisés pour l’irrigation –les autres prélèvements étant interdits en journée –, si le suivi des niveaux des captages et des forages d’eau potable sont renforcés, les stations de ski, elles, ont désormais le feu vert pour arroser.
A quelques jours de l’ouverture générale des stations de ski, les canons à neige ont l’autorisation de tourner. « L’évolution du niveau de précaution et des recommandations ou obligations qui l’accompagnent est liée aux récentes observations des services techniques qui ont permis de conclure que le niveau actuel des cours d’eau, fortement remonté avec les précipitations actuelles, ne justifiait plus la restriction des activités qu’entraînait le niveau d’alerte », expliquent les services de la préfecture.
PC