FIL INFO – Les locaux de la police municipale à Pont-de-Claix ont été détruits par les flammes dans la nuit de lundi à mardi. Un incendie dont l’origine criminelle ne fait guère de doutes d’après les premiers éléments relevés sur place par les enquêteurs.
Les locaux de la police municipale de Pont-de-Claix dans la banlieue de Grenoble ont été détruits par un incendie survenu dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 novembre. Cent mètres carrés de locaux situés au rez-de-chaussée de l’ancien collège des Iles de Mars sont partis en fumée vers 1 h 30 du matin, relate France 3 Alpes.
D’après les premiers éléments de l’enquête confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Grenoble, l’origine criminelle de l’incendie ne laisse guère de doutes après les traces d’effraction relevées sur place.
Pendant la nuit d’Halloween, onze véhicules avaient été incendiés sur la commune. Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre sont la cible de tels actes. En septembre 2017, un incendie revendiqué par un groupuscule d’extrême gauche avait détruit un entrepôt de la caserne de gendarmerie de Grenoble. En octobre 2017, c’est la caserne de Meylan qui était ravagée par les flammes.
Premiers renforts policiers à la fin de l’année
« Il n’y a pas et il n’y aura pas de zone de non-droit à Pont-de-Claix », a fait part le maire de la commune, Christophe Ferrari dans un communiqué. « Ces événements renforcent notre volonté de lutter contre toute forme d’insécurité et de garantir la tranquillité publique pour les habitants et les bonnes conditions d’exercice de leurs missions pour les agents publics ».
Cet incendie survient un peu plus d’un mois après la venue à Grenoble de l’ancien ministre de l’Intérieur. Fin septembre, Gérard Collomb avait, face à la recrudescence des violences dans l’agglomération, annoncé des renforts progressifs d’effectifs policiers. Les premières arrivées — une vingtaine de policiers sortis d’école – sont attendues d’ici la fin de l’année.
PC