FIL INFO – Le cabinet d’un avocat a été la cible de plusieurs tirs à l’arme automatique ce jeudi 25 octobre au soir, dans le centre-ville de Grenoble. Une enquête a été ouverte pour déterminer si les coups de feu sont en lien avec le procès à huit-clos dans lequel l’avocat assistait la partie civile.
Le cabinet d’un avocat grenoblois a été, jeudi soir vers 21 heures, la cible de plusieurs tirs à l’arme automatique. Trois balles ont, d’après Le Dauphiné libéré, traversé les fenêtres du cabinet, vide au moment des faits, ne faisant que des dégâts matériels.
Les coups de feu ont été entendus vers 21 heures. Deux hommes circulant à scooter, le visage masqué, auraient ouvert le feu au niveau du premier étage du bâtiment, à hauteur des bureaux de Me Lévy-Soussan, avenue Alsace-Lorraine, en plein centre de Grenoble. La police a retrouvé douze étuis de balles sur les lieux.
Une enquête a été ouverte pour déterminer notamment si l’attaque est en lien avec le procès à huit-clos, concernant un viol sur mineurs, dans lequel Me Lévy-Soussan assistait la partie civile.
Un nouvel acte de violence condamné par la classe politique
Ce nouvel acte de violence a fait réagir une partie de la classe politique. Le député de l’Isère Olivier Véran (LRM) a condamné un « acte d’une extrême gravité ». « Il s’agit d’une atteinte inacceptable à l’encontre des droits de la défense, socle de notre démocratie. La liberté de défendre doit être protégée, par tous, et dans l’intérêt de chacun. »
Au lendemain de la venue à Grenoble de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et de l’annonce de renforts policiers, attendus au printemps prochain et fin 2019, le sénateur Michel Savin (LR) est de son côté revenu à la charge.
« Il est plus que jamais nécessaire d’en finir avec cette spirale de violence dans les rues de Grenoble. Les paroles doivent maintenant être transformées en actes concrets sur le terrain. J’appelle le maire de Grenoble et le ministre de l’Intérieur à réagir fermement et à donner immédiatement les moyens de pacifier notre agglomération aux forces de l’ordre. »
PC