DÉCRYPTAGE – Le nouveau programme national de renouvellement urbain 2018 – 2025 est censé administrer un traitement de fond à quatre quartiers sensibles de la Métropole de Grenoble. Les ambitions poursuivies par les décideurs et financeurs ? Les mêmes que pour le premier programme de 2008 : améliorer les conditions de vie des habitants et changer l’image de ces quartiers. La méthode ? On prend grosso modo la même et on continue…
Ces dix prochaines années, 408 millions d’euros, dont 314 millions pour l’habitat, vont bénéficier à la transformation urbaine de La Villeneuve de Grenoble et d’Échirolles, du quartier Mistral-Lys Rouge à Grenoble, et de Renaudie-Champberton sur la commune de Saint-Martin-d’Hères.
Une bonne nouvelle pour ces quartiers estampillés « prioritaires », tant ils se dégradent et le taux de chômage y est élevé. Ce jeudi 4 octobre, les maires des communes concernées, le président de la Métropole de Grenoble, le préfet de l’Isère, et l’un des bailleurs sont intervenus pour se féliciter du travail partenarial mené jusqu’ici. Qui aboutit enfin au feu vert donné par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).
Il tardait aux communes de voir ce programme de renouvellement se concrétiser. « Nos premières réflexions sur ce programme de renouvellement urbain date de 2010 ! », rappelle ainsi Renzo Sulli, maire d’Échirolles et vice-président délégué à la politique de la ville et à la rénovation urbaine. Quelques ombres au tableau tendent toutefois à nuancer le satisfecit ambiant…
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