FOCUS – Au 1er janvier 2019, la circulation sera interdite aux véhicules de livraison les plus polluants sur dix communes de l’agglomération autour de Grenoble avec, en vue, l’objectif de bannir le diesel à l’horizon 2025. Mais le dispositif, mis en place sur la seule rive droite du Drac jusqu’en 2020, hérisse les communes de la rive gauche qui craignent de devenir un territoire de délestage.
Depuis le 1er janvier 2017, la circulation des véhicules utilitaires et poids lourds les plus polluants, les vieux diesels pour faire simple, est interdite en semaine et en journée dans le centre-ville élargi de Grenoble.
Pour être livrées, les marchandises doivent être acheminées jusqu’à un des deux centres de distribution avant d’être convoyées jusqu’à bon port au moyen de véhicules dits « propres ». Le 1er janvier 2019, cette interdiction sera étendue à neuf autres communes alentours* ainsi qu’au domaine universitaire. Elle sera aussi élargie à la semaine entière, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Par la suite, le dispositif sera étendu chaque année un peu plus pour englober un parc à chaque fois plus grand de véhicules de livraison. De la sorte qu’en 2025, seules les vignettes Crit’air 2 auront le droit de circuler. Mais ce dispositif, progressif, accompagné de toute une batterie de mesures d’accompagnement**, beaucoup aimeraient aujourd’hui qu’il aille plus loin.
La Ville de Grenoble veut étendre les interdictions de circulation aux voitures dès 2019
La Ville de Grenoble, et notamment les élus de la majorité municipale, a ainsi fait savoir son souhait d’étendre cette interdiction aux véhicules de particuliers dès 2019 « sur tout ou partie de la Métro ». Annoncée en conseil municipal, la proposition n’est guère allée plus loin pour l’instant que l’Hôtel de ville. Où elle a toutefois fait son petit effet.
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