FIL INFO – Le président du Conseil départemental de l’Isère Jean-Pierre Barbier a posé samedi 15 septembre la première pierre du bâtiment des Archives départementales de l’Isère. Situées à Saint-Martin-d’Hères, les nouvelles archives se veulent plus spacieuses et plus accueillantes pour le public. La fin des travaux est prévue pour 2020.
C’est tout logiquement à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine que le président du Conseil départemental de l’Isère Jean-Pierre Barbier a posé la première pierre des nouvelles Archives départementales, le samedi 15 septembre. Une cérémonie en présence de la présidente de la Comue Lise Dumasy, du préfet de l’Isère Lionel Beffre et de David Queiros, maire de Saint-Martin-d’Hères, commune qui accueillera le nouveau bâtiment sur l’ancien site des VFD.
Objectif de la nouvelle construction ? « Offrir à ce service départemental la possibilité d’accueillir l’ensemble des documents que sont appelées à conserver les archives », tout en assurant un travail « effectué avec le confort du moderne », écrit le Département. Projet décidé en 2015, le nouveau bâtiment devrait ouvrir ses portes en 2020.
Une capsule temporelle au cœur du bâtiment
Les Archives départementales disposeront ainsi de 70 km d’archives, contre 37 actuellement. L’accueil du public sera également amélioré, avec la présence d’une salle des expositions, de nombreux bureaux et espaces de consultation, et même un auditorium.
De quoi quitter sans regrets la rue Auguste-Prudhomme de Grenoble, baptisée d’après l’un des plus grands historiens de l’Isère, conservateur en chef du département de 1878 jusqu’à sa mort en 1916 et auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de Grenoble et du Dauphiné.
Pour s’en faire une idée, les visiteurs ont pu profiter d’une visite en avant-première des locaux grâce… à des casques de réalité virtuelle.
Et parce que les archives sont des traces du passé tournées vers l’avenir, Jean-Pierre Barbier a déposé une capsule temporelle au cœur du futur bâtiment, contenant un texte sur papier et une clé USB. En espérant qu’elle sera découverte dans un temps raisonnablement éloigné du nôtre, le projet représentant tout de même 37 millions d’euros.