FIL INFO – La SNCF et le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes lancent une expérimentation avec des bornes Wi-Fi dans les trains TER. Trois rames de la ligne Mâcon-Lyon-Valence sont concernées, en attendant trois autres rames de la ligne Lyon-Grenoble en début d’année 2019. En parallèle, la Région va également tester des « vitrages haut-débit » sur les lignes Lyon-Clermont-Ferrand et Lyon-Bourg-en-Bresse.
Demain, une connexion Wi-Fi pour tous les passagers des rames TER en région Auvergne-Rhône-Alpes ? C’est l’ambition affichée par la SNCF et le Conseil régional, qui lancent une expérimentation technique de bornes Wi-Fi embarquées à compter du mardi 28 août. S’y ajoute en parallèle une expérimentation sur des « vitrages haut-débit » destinés à améliorer la connectivité à bord des trains.
Premiers essais sur la ligne Mâcon-Lyon-Valence
Pour commencer, seules trois rames de la ligne Mâcon-Lyon-Valence seront équipées de bornes Wi-Fi. Des rames reconnaissables à l’aide d’un pictogramme représentant le symbole classique d’une connexion Wiki nanti du logo de la Région. À quel débit peut s’attendre le voyageur ? « Le principe est le même qu’une box internet domestique utilisant le Wi-Fi », répond le Conseil régional. Ainsi, en fonction des zones traversées, les appareils connectés oscilleront entre 3G et 4G.
Durant cette première phase test, voyageurs et agents sont invités à livrer leurs avis et impressions sur le nouveau service via un portail numérique dédié, auprès des agents en gare ou à bord des trains. « Les premiers retours sont attendus pour le courant de l’automne 2018 », précise la Région. Des retours précoces en somme, puisque la durée officielle de la phase d’essai est fixée à dix-huit mois.
Trois rames Grenoble-Lyon en expérimentation début 2019
Trois nouvelles rames TER doivent encore rejoindre l’expérimentation début 2019, cette fois sur l’axe Lyon-Grenoble. À noter que si le premier essai est réalisé par la société 21net, « l’un des leaders d’envergure mondiale pour les solutions de connectivités ferroviaires sol-bord », le second se fera pour sa part sous la responsabilité de Faiveley, entreprise des Hauts-de-Seine spécialisée dans les équipements ferroviaires.
Quant aux vitrages haut-débit, équipement « athermique et permissif aux ondes » diminuant l’affaiblissement du signal 3G ou 4G, son expérimentation débutera à la fin de l’été pour une durée d’un an. Ce sont deux rames TER, sur les lignes Lyon-Roanne-Clermont-Ferrand et Lyon-Bourg-en-Bresse qui accueilleront le dispositif, déployé « grâce à l’expertise d’industriels mondiaux du vitrage », précise la Région.
FM
HAUT-DÉBIT : L’AUVERGNE SE MET À LA FIBRE
Les négociations ont duré plus d’un an mais ont finalement abouti : l’opérateur Free a rejoint le réseau régional Auvergne très haut débit. Il se place ainsi aux côtés de SFR, qui a lui-même signé son arrivée sur le réseau au cours de l’été, et d’Orange, présent sur le réseau depuis plusieurs années.
La Région ne manque pas de saluer l’explosion de la fibre auvergnate : de 66 500 prises raccordables en 2015, l’Auvergne est à plus de 113 000 aujourd’hui, et vise les 230 000 prises en 2021. En matière d’abonnements, « environ 30 000 Auvergnats sont déjà abonnés à Internet via la fibre », contre seulement 6 500 en 2015, indique encore le Conseil régional. Qui compte sur les deux nouveaux opérateurs pour amener encore plus d’Auvergnats à se tourner vers la fibre.