REPORTAGE VIDE0 – Les enseignants du Collège olympique de Grenoble étaient en grève ce jeudi 21 juin. En cause : la suppression de deux contrats aidés à la vie scolaire, qui ne seront pas remplacés à la rentrée.
Journée morte au Collège olympique de Grenoble ce jeudi 21 juin. Cette année, six personnes et demie travaillaient à la vie scolaire du collège comptant 390 élèves. Problème : avec la suppression des contrats aidés, deux personnes chargées de la surveillance, de l’accompagnement des élèves et du contact avec les parents ne seront pas remplacées à la rentrée prochaine.
« Tout ce travail va être remis en cause. Cela va se ressentir de façon très directe l’année prochaine », déplore Thibaut Michoux, professeur d’histoire-géographie en grève.
Un tiers de la vie scolaire en moins, c’est « dangereux » selon les enseignants
Surveiller la cour et l’entrée, appeler les parents… Sept surveillants assuraient ces missions en 2012, pour un nombre d’élèves moindre. Alors que le collège a accueilli une quarantaine d’élèves supplémentaires ces quatre dernières années, les enseignants craignent que cela soit impossible pour quatre personnes. Pire, il serait dangereux, selon eux, de ne pas remplacer ces deux postes.
Jeudi, les enseignants ont été reçus par le rectorat pour exprimer leurs inquiétudes. Si ce dernier n’a pas accédé à leur demande de remplacer ces deux postes, il s’est montré ouvert au dialogue. Un membre de la direction académique des services de l’Éducation nationale viendra ainsi au Collège olympique, lundi 25 juin, pour discuter des projets en 6e et 5e… Et réfléchir aux effectifs.
Élisa Montagnat