FOCUS - À Grenoble, deux ex-colistiers du maire écologiste accusent Eric Piolle de mensonges et de rétention d'information. Devenus dissidents, ils portent la voix la plus virulente sur la gestion des dossiers par la majorité rouge-verte-citoyenne, aux manettes depuis 2014. Tempête dans un verre d'eau ?
Les deux élus dissidents du groupe Ensemble à gauche accusent le maire de Grenoble de mensonge et de rétention d'information. © Patricia Cerinsek
L'opposition politique la plus virulente peut-elle venir de ses propres rangs ? C'est la question qui se pose alors que le ton monte à la Ville de Grenoble entre la majorité rouge-verte-citoyenne, aux manettes depuis l'élection en 2014 du maire écologiste Eric Piolle, et deux élus de la majorité entrés en dissidence en janvier 2017.
Guy Tuscher et Bernadette Richard-Finot ne mâchent pas leurs mots, en séance publique du conseil municipal comme en aparté. « Refus de transmission de documents », « mensonges », « reniements », « pratiques anti-démocratiques »… Les deux élus issus des rangs de la gauche*, de plus en plus souvent en proie aux railleries de la part des élus de la majorité – quand ils ne sont pas interrompus –, enfoncent le clou.
« Les propos à géométrie variable du maire sèment une totale confusion dans les esprits, tancent les deux élus. Certains appellent ça à juste titre la politique de l'oxymore. »
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