FIL INFO – Après une campagne de financement participatif couronnée de succès, le site Mountain Go devrait prochainement voir le jour. Créé par deux Grenoblois, le service de covoiturage dédié à la pratique du sport en montagne se veut autant uns solution d’accès aux sommets qu’un moyen d’aider à la préservation des massifs.
Un service de covoiturage « sportif et écologique », permettant aux amoureux de la montagne de pratiquer leurs activités en toute saison même s’ils n’ont pas de véhicule : tel est le projet de Mountain Go. Créé par les Grenoblois Loïc Baesso et Christopher-David Paulandré, le site dédié au covoiturage de montagne devrait être accessible très prochainement, après une campagne de financement participatif réussie sur la plateforme Kisskissbankbank
À première vue, Mountain Go se présente comme un site “classique” de covoiturage. Les automobilistes indiquent les trajets qu’ils comptent effectuer et les passagers éventuels opérent une recherche en fonction de leurs envies de destination.
La différence ? Le site compte également centraliser l’information autour des sports de montagne, en mettant en ligne les trails, les derbys et autres événements sportifs. Si la plateforme ne concernera au début que la région Rhône-Alpes, une extension à l’ensemble des massifs français est prévue à court ou moyen terme.
Accéder à la montagne… et la préserver
Face à des montagnes peu, ou pas du tout, desservies par les transports en commun, Mountain Go veut ainsi « faciliter l’accès à la montagne » mais aussi « la préserver », explique Christopher-David Paulandré.
Non seulement le recours au covoiturage limite l’usage de la voiture individuelle, mais l’entreprise s’engage à reverser 10 % de ses bénéfices à l’association chambérienne Mountain Riders, œuvrant pour le développement durable en montagne.
Si des retards du Greffe du tribunal de commerce de Grenoble contrarient quelque peu le lancement officiel du site, Christopher-David Paulandré se veut optimiste. Un signe qui ne trompe pas, selon lui ? Le succès de la campagne de crowdfunding, même si tout s’est joué dans les derniers jours.
« Nous avons eu 220 contributeurs, cela montre un vrai engouement. Et dans notre cas, ce ne sont pas des amis qui ont fait la différence : ça a plu à des gens que l’on ne connaissait pas », se réjouit-il. La preuve que l’engouement sera au rendez-vous ?