FIL INFO – L’Association pour une urbanisation équitable à Claix (Apuec) a fait parvenir aux groupes politiques de la Métro une lettre ouverte pour dénoncer le PLU de Claix. Celui-ci doit en effet être soumis à l’approbation des élus lors du conseil métropolitain du vendredi 6 avril.
Le Plan local d’urbanisme (PLU) de la Ville de Claix ne fait pas que des heureux. En prévision du conseil métropolitain du vendredi 6 avril, au cours duquel le texte devrait être validé, les membres de l’Association pour une urbanisation équitable à Claix (Apuec) adressent une lettre ouverte aux représentants de chaque groupe politique de la Métro.
Dans leur collimateur ? « L’urbanisation démesurée » de la ville de Claix, avec le projet de construction de 966 logements à l’horizon 2025, dont 393 sociaux. Pour l’Apuec, association qui se déclare apolitique et revendique « 110 familles adhérentes et plus de 800 soutiens », les conséquences d’un tel programme immobilier ne peuvent être que néfastes.
Une « reproduction » des erreurs commises par le passé ?
La lettre ouverte cite comme exemple l’autoroute A480 « saturée tous les matins à l’entrée sud de Grenoble ». En cause ? Les « nombreuses constructions à Varces, Vif, etc. qui éloignent les habitants au lieu de les rapprocher de leurs lieux de travail ».
Le PLU de Claix ne serait ainsi que la reproduction d’erreurs déjà commises par le passé, jugent les auteurs de l’interpellation.
L’Apuec n’est par ailleurs guère émue des annonces d’élargissement de l’A480. « Si l’autoroute A480 passe à deux fois trois voies, l’agglomération deviendra un nœud de circulation et les épisodes de pollution ne feront qu’empirer », écrit-elle.
L’association conclut sa missive en plaidant pour le développement des transports en commun et contre « l’urbanisation surdimensionnée dans le sud grenoblois ». Elle appelle enfin les élus de la Métro à « réfléchir » et ceux de l’opposition… à s’opposer.