FIL INFO – Le Marché d’intérêt national (Min) de Grenoble et l’École nationale des industries du lait et des viandes (ENILV) de Pont-de-Claix travaillent ensemble à la mise en place du premier CAP Primeur sur Grenoble. Validé par l’État en 2017, le nouveau diplôme fera son apparition sur le territoire grenoblois dès la rentrée 2018.
Finis les “marchands de légumes” dont l’échoppe se transmettait de père en fils. Alors que le métier de primeur évolue à la demande des clients, des normes en vigueur ou des exigences environnementales, un nouveau certificat d’aptitude professionnelle voit le jour. Le CAP Primeur arrivera dès la rentrée 2018 dans cinq villes de France, dont Grenoble.
Diplôme accessible en deux ans validé le 31 mai 2017 par le ministère de l’Éducation nationale, ce CAP est basé sur le principe de l’alternance et atteste de deux types de compétences. D’une part, l’approvisionnement, le stockage et la préparation des fruits et légumes. D’autre part, la mise en valeur et la vente des fruits et légumes.
Vers une nouvelle génération de primeurs ?
C’est l’École nationale des industries du lait et des viandes (ENILV) de Pont-de-Claix qui chapeautera pour la première fois ce diplôme, fruit d’une « stratégie commune » avec le Marché d’intérêt national (Min) de Grenoble. Car la proximité d’un marché de gros à proximité de la formation apparaît comme la meilleure assurance pour les diplômés de trouver un emploi.
Objectif pour les deux partenaires ? « Tirer la profession vers le haut », explique le Min de Grenoble. Face à une filière qui peine à recruter, le CAP Primeur « tend à valoriser le métier, en le professionnalisant et tout en conservant les spécificités liées à chaque région ».
Circuits courts, hygiène et sécurité ou traitement numérique des ressources : c’est une « nouvelle génération de primeurs » qui s’annonce, juge Maxime Lafranceschina, meilleur ouvrier de France 2015 et partenaire du projet.