FOCUS - Nouveau coup de canif dans une démarche participative contestée par le Collectif contre les démolitions imposées de la Villeneuve ? Prenant à témoin la presse, celui-ci a fait constater la grande difficulté d'accéder au « registre d’expression » papier, pourtant obligatoire, dans le cadre de l'enquête publique en cours.
Ce lundi 5 mars, le Collectif contre les démolitions imposées a convoqué la presse afin de procéder à un constat : celui de l’absence du “registre d’expression”, qui devrait pourtant être mis à la disposition des habitants.
Un manquement grave aux règles élémentaires de la « concertation réglementaire » dixit les militants.
« Cela prouve bien, tacle Raphaël militant de l'association Droit au logement (Dal), que toute cette concertation n’est que du flan, qu’ils ne tiennent pas compte de l’avis des habitants, et qu’ils ne se donnent même pas la peine de le recueillir. »
Un registre d'expression qui répond aux abonnés absents
Ces derniers jours, les militants du Collectif contre les démolitions imposées, de l’association des résidents de l’Arlequin, et des Résidents du 10-20, ont bien tenté à plusieurs reprises de déposer un avis dans le “registre d’expression”. Mais en vain…
Or dans le cadre de la concertation réglementaire du projet de renouvellement urbain des Villeneuves, débutée le 4 décembre 2017 et qui s’achève le 6 mars, les promoteurs du projet sont tenus de mettre à la disposition des habitants un registre d’expression papier. Ce document aurait dû être disponible à l’accueil du Patio ou dans l’espace Maison de projet, quand cette dernière est ouverte.
Pourtant, que ce soit à l’accueil ou dans l’espace projet, le document en question répond aux abonnés absents. Nouvelle déveine, la permanence du projet du vendredi 2 mars a été annulée… « à quatre jours de la fin de la concertation », s’agace André Béranger, l’un des animateurs du Collectif.
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